Sur les 300 concurrents du triathlon S réservé aux non-licenciés et aux relais, 50 féminines dont Audrey, 23 ans infirmière dont c’était la seconde expérience aux Bretonnières :
« J’aime l’esprit de compétition du triathlon ; mon objectif du jour est de battre ma maman »
Juste à côté, dans l’aire de transition, Clotilde, la maman qui elle aussi connait le triathlon de Joué les Tours :
« J’apprécie ce sport qui enchaîne 3 disciplines que j’apprécie; mais ma fille ne me battra pas »
Après les briefing pédagogiques de l’organisateur et de Patrick GUEREMY, l’arbitre principal, les triathlètes quittent l’aire de transition ou les « bêtes de course en carbone » côtoient des VTT (18) et des modèles de vélo que les moins de 25 ans ne peuvent pas connaître..
Des vélos pas comme les autres
Les filles s’élanceront quelques minutes après les garçons ce qui rendra la natation et le vélo plus confortables et surs pour tous ces triathlètes débutants et parfois inquiets. Une course à pied « sympa » viendra réconforter les organismes quelques peu mis à mal par un parcours vélo sélectif.
C’est finalement la Maman qui franchira la 1ere la ligne d’arrivée sous le regard attentif d’arbitre chevronné comme Jean CHARRIER, le père du Triathlon de Nouâtre.*
« J’ai tout aimé, j’ai doublé ma fille dans le second tour à pied. C’est une organisation au Top et qui s’améliore tous les ans ».
2’ plus tard arrive Audrey, la fille, souriante mais quelque peu marquée par sa course et quand on lui demande ce qu’elle a ressenti quand Maman l’a doublée, elle répond toujours avec le sourire « ça fait chier ! » La mère et la fille, qui l’année dernière avent fait le triathlon en vtt, avait cette année loué des vélos plus performants et promettent d’investir dans un vélo de compétition pour l’édition 2016.
Certains, comme Bénédicte, 53 ans, venue avec des copines du club de natation de Chambray et qui aime le triathlon parce que c’est un sport complet, ou encore comme Etienne, étudiant en STAPS, volleyeur et tennisman inscrit sur le relais « motivé par des pots » sont là pour le » fun ».
D’autre, comme Louise, 24 ans, ingénieur, qui pratique la natation synchro et espère mettre moins d’1h40 viennent pour le défi sportif et la compétition.
Ce triathlon S, spécial non- licencié, répond bien à toutes ces demandes et permet aux triathlètes d’un jour de découvrir la discipline en toute convivialité sur une organisation de qualité.